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Jeunesse en colère
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Jeunesse en colère
31 mars 2008

SUJET DE BAC BLANC FRANCAIS

Voici mon sujet de BAC blanc : Ecrire un début de roman puis envoyer une lettre à un éditeur afin que le début de roman paraisse dans leur magazine.

SOUS L'OLIVIER

seulement pour les fous

Ce roman n'est accessible qu'à ceux qui pensent librement; il ne sera d'aucune utilité aux moutons du système régies par des croyances, des dogmes et des idéaux.

Je venais d'accoster sur les rochers. Le soleil qui voyageait dans le ciel donnait au monde ses derniers rayons, il me semblait qu'il disait "bonne nuit" à l'humanité, un au revoir chaleureux et pourtant plein de contraste. Le ciel rejoignant la mer, formant un tout avec le soleil disparaissant à l'horizon : j'étais en Grèce. La Grèce, un pays vivant, ou plutôt devrais-je dire une Terre vivante, parce que le pays se détermine par des frontières, mais la Grèce est indéfinissable. Délimiter la Grèce reviendrait à couper un océan en deux, à déchirer un sourire, à couper un bonheur. Mais alors, vous me direz que la vie ici est parfaite, que l'homme détient le bonheur et que la liberté étant là, nous agissons comme bon nous semble? Je vous répondrais tout simplement "non". Non parce que le bonheur n'existe pas et que la seule joie réside de l'Homme réside dans sa dignité. Non parce que la liberté existe lorsqu'on a pas le choix. J'attachais ma barque à un vieux tronc d'arbre puis j'avançais pieds nus sur la Terre, pleinement conscient du monde qui m'entourait. Pourtant, je sentais en moi comme une déchirure, deux âmes qui luttaient, deux instincts que je ne pouvais identifier; il me semblait que l'homme civilisé, docile et dressé, affrontait le loup des steppes, solitaire. Pris dans un tourbillon, je m'adossais contre un Olivier. C'est alors que je fis vœux de ne plus rien vouloir pour moi si l'on m'expliquait pourquoi le monde était ainsi divisé. Je fermais les yeux, j'écoutais le silence et assis en tailleur, j'entendis une voix qui provenait de mon être.

LALEGENDE Joseph

Beaulieu Sur Mer

56023 VOCEAN

A Beaulieu Sur Mer le 29/01/08

A l'intention du directeur de publication du magazine Pouvoir et Société.

Monsieur,

Je suis Joseph LALEGENDE, écrivain et auteur de nombreux livres. Je suis abonné à Pouvoir et Société, que je trouve tout simplement unique. Merci d'avoir crée ce journal : le monde en a bien besoin! Je vous écris car je viens de terminer un livre que j'ai intitulé "Sous l'Olivier". J'aimerais qu'il soit publié dans votre magazine. (Ci-joint la première page de ce roman pour que vous en fassiez une idée). Mon désir d'écrire ce livre est né d'une envie de comprendre le monde et du sentiment que celui-ci est en train de connaître un véritable changement. Je suis persuadé que ce livre aura un impact sur les lecteurs car la mentalité des Hommes change. Les religions ont eu leur utilité à une certaine époque mais nous sommes dans une période où les Hommes doivent apprendre à vivre par eux-mêmes, librement. Le temps des religions est résolu. Voilà ce que je veux faire passer au travers de mon livre. Mais "Sous l'Olivier" ne possède pas qu'une portée religieuse. Bien que je mette aussi en lumière l'état du monde actuel, que je dénonce toutes les supercheries politiques et économiques, j'essaye principalement d'éveiller les lecteurs aux plaisirs simples de la vie, comme un coucher de soleil par exemple. Je souhaite éveiller les gens à la dimension sacrée qu'ils portent en eux et qu'ils ont bien souvent perdu voir ignorée. Ce livre a la particularité de s'adresser aussi bien aux jeunes qu'aux adultes. En effet, le style d'écriture que j'ai adopté est relativement simple et compréhensible pour tous. L'originalité de "Sous l'Olivier" réside dans la simplicité des événements qui permettent de faire passer des messages essentiels. Le Héros de ce livre est lui aussi très simple. Il ne recherche pas la gloire ni le pouvoir, le prestige ou la reconnaissance, et c'est ce qui le distingue des autres; c'est ce qui le rend originale. Il ne trouve pas sa place dans notre monde; il y vit mais se sent étranger. Je n'ai pas donné de nom au héros car il incarne les valeurs essentielles de la vie. Il fait partie du "Tout" et lui donnait un nom serait le figer dans un moule où il se sentirait étouffé. J'accorde beaucoup d'importance à ce livre car "Sous l'Olivier" est, bien que sous forme de roman, une autobiographie. En effet, c'est moi qui suit sous l'olivier ; je raconte au travers d'une histoire ce que j'ai vécu et ce que je pense. Ce livre est finalement le miroir de moi-même, le miroir de Joseph LALEGENDE. J'espère que ce livre trouvera sa place dans Pouvoir et Société. (N'hésitez pas à me demander d'autres pages du roman si cela vous intéresse!).

Merci de votre confiance.

LALEGENDE Joseph

(Jéhan)

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